Mon parcours singulier

Un parcours unique et singulier

Au cours de mes 42 années j'ai eu l'impression d'avoir une vie normale et banale. Tout cela en ressentant beaucoup de gratitude pour tout ce que j'ai vécu, appris, et pour toutes mes rencontres et expériences. En définitive, vous constaterez peut être qu'elle n'est pas si banale que cela, et qu'elle vous paraitra singulière et résonnante :-)

Je suis né et j'ai vécu toute ma jeunesse sur Namur. Mes parents étaient des enseignants aimants. J'ai reçu beaucoup d'amour, et d'attention, et j'ai l'impression de toujours avoir eu une vie simple et facile. J'ai été marqué comme beaucoup d'enfants par des orages de la vie, comme ce jour de la séparation de mes parents quand j'étais adolescent. J'ai appris plus tard que je me suis incarné dans cette vie pour travailler sur la blessure d'abandon, et sur un karma lié service, au travail, et à l'enseignement. Toute ma vie allait être influencée par ces aspects. Cela serait probablement plus simple à appréhender si on nous enseignait ces voies de l'univers à l'école. La loi du Karma, la loi de l'attraction,... J'ai fait des mouvements de jeunesse, des sports d'équipe, j'étais un petit garçon modèle, bien éduqué. C'est l'âge ou se construisent les croyances limitantes, et ou on intègre les injonctions parentales: sois gentil, sois à l'écoute, ne fais pas souffrir les femmes, n'abandonne pas les autres, ... 

Je garde un souvenir agréable et flou de ces jeunes années, comme si j'avais mis un voile pour ne pas trop souffrir de cette séparation.

J'étais doué en math, je ne savais pas trop quoi faire. Mais épris de liberté je ne voulais me fermer aucune possibilité. J'ai fait des études d'ingénieur civil en électromécanique à l'UCL, en réussissant très bien, cela me permettrait donc de faire "ce que je veux". Déjà à l'époque (je ne l'ai découvert qu'en y repensant récemment), j'étais un ado sensible, empathique, avec une polarité féminine plus développée. Est-ce que cela a sa place dans des études universitaires d'ingénieur, qui ne laisse place que au cartésien. Ce qui m'a attiré dans ces études, c'est ma quête de compréhension du monde, de l'univers. Tout comprendre, trouver la formule de Dieu.

Puis j'ai suivi une autoroute, comme aspiré par la vie: chef de projet dans un groupe aéronautique, des études de gestion à Solvay. De nombreux voyages d'affaire à l'étranger, un salaire qui monte, des voitures de société allemandes. J'ai rencontré ma future épouse Dominique, nous avons acheté une maison, eu un golden retriever. Puis Julia est née, suivie 3 ans plus tard de Eva. Je continuais d'évoluer à des fonctions avec de plus en plus de responsabilité. Et cela dopait mon ego: faire ma place, être valorisé dans le regard des autres, de ma femme. Etre au moins une fois le premier.

Paradoxalement, mon niveau de bonheur stagnait. Voire même diminuait. Je me sentais de plus en plus déconnecté de moi, de qui je suis. Je faisais souvent la fête pour compenser. De nombreuses sorties entre collègues ou partenaires de sport. Je cherchais de la reconnaissance à travers le regard des autres. Je tournais à 1000 à l'heure pour remplir mon temps, pour ne pas trop penser. Mes comportements parfois borderline créèrent des hauts et des bas au niveau de mon couple. Je cherchais quelque chose, mais quoi ? Sans le savoir à l'époque, MOI. 

Je suivais mon épouse hyper dynamique dans de nombreuses activités. Je participais à de nombreuses fonctions au sein de mon service club, et au sein du comité de mon club de sport. Je rentrais souvent tard, je m'endormais souvent tard. Je m'enorgueillissais de cette vie trépidante. Je me sentais vivre ... 

Et en fait, c'est tout le contraire qui se jouait. Je me cherchais en dehors de moi. 

Après 15 ans (38 ans) à suivre mon autoroute toute tracée en tant qu'ingénieur cadre sup dans des milieux industriels, je me suis senti de plus en plus déconnecté de qui je suis réellement, je ne me sentais plus complètement à ma place. Malgré une bonne situation, un bon salaire, et un certains statut social, mes questions autour du sens de ma vie se faisaient de plus en plus insistantes. Je commençais à ne plus me sentir ingénieur au milieu des ingénieurs: la technique ne m'intéressait plus, je ressentais des "guerres de chapelle" pour monter au niveau +1, à devoir se positionner par rapport à d'autres collègues amis, ... J'ai quitté quelque fois de travail, en me disant que cela irait mieux, que je trouverais plus chaussure à mon pied dans le milieu des PME. A chaque fois, la question du sens revenait.

"Qu'est ce que tu fais dans la vie papa ?" me demandait Julia. "Je fais des robots pour les entreprises de médicament, et je gère des personnes". Cela me semblait tellement vide de sens au regard des enjeux des années à venir: quelle planète j'allais laisser à mes filles ? quelle valeur voulais-je leur transmettre ? que puis-je faire à mon niveau pour contribuer autrement ? 

Puis je me suis fait licencier d'un poste de gestion opérationnel pour lequel je m'étais beaucoup donné nerveusement et en temps. 

C'est alors que débuta ce chemin d'éveil vers qui je suis, vers ma véritable source. Je me suis rendu compte de ma singularité. Longtemps j'avais mis de côté ma part d'intelligence émotionnelle dans ce monde cartésien et dans lequel les émotions n'ont pas leur place. C'est autour de 40 ans que je me suis posé pour la première fois la question en conscience "mais qui es-tu réellement ? Quels sont tes véritables besoins essentiels ?" Aucune de mes réponses ne dépendaient de l'argent, d'une belle maison ou d'une grosse voiture?

Je me suis alors reconnecté à cette autre part de moi que je gardais dans un jardin secret. Depuis une dizaine d'année, je faisais un travail personnel avec une thérapeute, car j'avais ressenti le besoin de me faire aider. J'y ai découvert mes projections, mes programmes inconscients qui me limitaient. Elle m'a également initié à un enseignement ésotérique. D'abord, sa méthodes s'appuie sur la chromothérapie qui consiste à projeter des couleurs au niveau des chakras. Puis une technique de visualisation de ce que l'on souhaite reprogrammer dans son existence. Ces approches m'ont ouvert l'esprit à d'autres réalités, à d'autres plans énergétiques. En bon ingénieur, j'ai été attentif aux preuves de ces effets. J'ai relié tout cela aux avancées de la physique quantique, et au champs de conscience. 

Elle a ainsi accompagné mon ouverture de conscience sur des sujets plus spirituels: les familles d'âme, les différents corps éthériques, le mécanisme de nos projections et des parts d'ombre de notre égo, l'existence d'une autre réalité énergétique, ... Comment écouter plus son âme, et son projet d'incarnation ? Comment se mettre à son service pour une meilleure évolution de monde, vers plus de conscience, vers plus d'amour.

Les années passant, et la pression du projet de mon âme se faisant plus insistante, je choisis de suivre mon chemin d'incarnation et de réconcilier toutes ces parts de moi que je rejetais, pour proposer au monde mon unicité: Être un ingénieur du coeur. 

Je vis cela comme un coming out.